Il est 16h45, Ramzan saute de la camionnette du Club conduite par Salah, direction les vestiaires. Il enfile son maillot jaune et bleu. Quelques minutes plus tard, il déboule sur le terrain avec un grand sourire, les joues rougies par l’excitation. Deux fois par semaine, l’entraînement, c’est son moment.
Sur le bord du stade, parmi les autres parents, Milena. Les deux échangent des regards complices. Si ce footballeur en devenir se débrouille si bien, c’est aussi grâce cette femme qui a quitté la Tchétchénie et un mari violent en 2013 pour offrir une meilleure vie à ses enfants.